Bonjour, après de longues recherches je n'ai toujours pas de réponse claire à ma question,
Existe-t-il un traitement qui ralentit réellement la calvitie, sans effets secondaires dangereux?
J'ai essayé le minox et au bout de 3 jours jai ressentis une douleur à la poitrine donc j'ai arrêté,
Le fina a l'air vraiment dangereux,
Je ne trouve aucun témoignage positif sur le trioxidil,
Les solutions naturelles comme saw palmetto, racine d'ortille etc sont elles réellement efficaces et sans danger?
Est ce que de nouveaux traitements prometteurs sont à venir, comme le SM04554, ou c'est de faux espoirs?
Existe-t-il un traitement sans danger?
Bonjour,
Tout traitement médical possède des effets secondaires et indésirables, observés lors d'essais cliniques avant leur commercialisation et parfois après, dont la survenance n'est pas systématique, car chaque organisme réagit de façon différente aux médicaments.
Par conséquent, tout médicament actuel, ou futur (comme l'éventuelle molécule SM04554), visant à lutter contre la calvitie, ne peut et ne pourra être administré sans risque.
C'est d'autant plus le cas que l'alopécie androgénétique résulte de facteurs encore en partie méconnus mais qui en plus renvoient au système hormonal et au patrimoine génétique.
Dans tous les cas, il convient de se référer aux études cliniques et de rester attentifs aux témoignages, en conservant une analyse critique la plus objective et scientifique possible.
Je constate que les échanges sur les forums autour des traitements de la calvitie, médicaux ou chirurgicaux, se focalisent parfois autour d'expériences personnelles qui sont généralisées sans autre argumentation.
Il n'existe, à ma connaissance, aucune étude publique sur le trioxidil en matière de lutte contre la calvitie.
Si tel est le cas, cela indiquerait que son efficacité n'a pas été prouvée (ce qui ne signifie pas qu'elle n'existe pas, mais ce n'est pas un bon indice).
Selon la réglementation en vigueur en France (et au sein de l'UE), les compléments alimentaires ont pour but de "compléter le régime alimentaire normal et constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité ".
En principe, ils ne devraient pas contenir de substance ayant une action pharmacologique et leur effet devrait donc être limité sur l'organisme.
Néanmoins, un rapport de l'Académie nationale de Pharmacie du 12 décembre 2018 dénonce la présence dans certains produits de plantes à effet pharmacologique et souligne que l'ingérence de ces compléments, présentés comme de simples aliments, ne doit pas être considérée comme anodine : ils peuvent interagir avec des médicaments, provoquer des surdosages (en cas de non respect des doses journalières recommandées) et avoir des effets secondaires propres.
Le saw palmetto (ou Serenoa repens) et les deux formes de racine d'ortie figurent sur la liste des plantes dont l'emploi est autorisé dans les compléments alimentaires (article 14 de l'arrêté du 24 juin 2014), mais leur étiquetage doit comporter une mention recommandant de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé ("Demander l'avis de votre médecin et /ou pharmacien").
Le saw palmetto possède en outre des constituants lipoïdes qui sont classés comme des substances à surveiller.
Le fait que la recherche se poursuive dans le domaine de la lutte de cheveux est en soi porteuse d'espoir.
Mais la nature et le fonctionnement de l'alopécie androgénétique conduisent à rester mesuré.
Les tests préliminaires disponibles sur la molécule SM04554 indiquent une augmentation de densité de cheveux d’environ 13 % après 135 jours de traitement avec une concentration à 0,25 % chez des sujets de Norwood 4. Ce n'est pas révolutionnaire, ni même mieux que les résultats obtenus avec la molécule de finastéride dans de précédentes études (encore qu'il faille comparer la méthodologie de recensement et la durée d'administration).
Petite remarque de modération pour terminer : merci de ne pas créer différents sujets pour aborder la même question.
Cordialement
Tout traitement médical possède des effets secondaires et indésirables, observés lors d'essais cliniques avant leur commercialisation et parfois après, dont la survenance n'est pas systématique, car chaque organisme réagit de façon différente aux médicaments.
Par conséquent, tout médicament actuel, ou futur (comme l'éventuelle molécule SM04554), visant à lutter contre la calvitie, ne peut et ne pourra être administré sans risque.
C'est d'autant plus le cas que l'alopécie androgénétique résulte de facteurs encore en partie méconnus mais qui en plus renvoient au système hormonal et au patrimoine génétique.
Dans tous les cas, il convient de se référer aux études cliniques et de rester attentifs aux témoignages, en conservant une analyse critique la plus objective et scientifique possible.
Je constate que les échanges sur les forums autour des traitements de la calvitie, médicaux ou chirurgicaux, se focalisent parfois autour d'expériences personnelles qui sont généralisées sans autre argumentation.
Il n'existe, à ma connaissance, aucune étude publique sur le trioxidil en matière de lutte contre la calvitie.
Si tel est le cas, cela indiquerait que son efficacité n'a pas été prouvée (ce qui ne signifie pas qu'elle n'existe pas, mais ce n'est pas un bon indice).
Selon la réglementation en vigueur en France (et au sein de l'UE), les compléments alimentaires ont pour but de "compléter le régime alimentaire normal et constituent une source concentrée de nutriments ou d'autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, seuls ou combinés, commercialisés sous forme de doses destinées à être prises en unités mesurées de faible quantité ".
En principe, ils ne devraient pas contenir de substance ayant une action pharmacologique et leur effet devrait donc être limité sur l'organisme.
Néanmoins, un rapport de l'Académie nationale de Pharmacie du 12 décembre 2018 dénonce la présence dans certains produits de plantes à effet pharmacologique et souligne que l'ingérence de ces compléments, présentés comme de simples aliments, ne doit pas être considérée comme anodine : ils peuvent interagir avec des médicaments, provoquer des surdosages (en cas de non respect des doses journalières recommandées) et avoir des effets secondaires propres.
Le saw palmetto (ou Serenoa repens) et les deux formes de racine d'ortie figurent sur la liste des plantes dont l'emploi est autorisé dans les compléments alimentaires (article 14 de l'arrêté du 24 juin 2014), mais leur étiquetage doit comporter une mention recommandant de prendre conseil auprès d'un professionnel de santé ("Demander l'avis de votre médecin et /ou pharmacien").
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Modérateur
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