Je me présente, rapidement : 22 ans, parisien, vie gâchée par le constat vraiment traumatisant d'un nombre beaucoup trop élevé de cheveux retrouvés sur l'oreiller ou à mes pieds sous la douche.
On a beau s'entendre dire que la calvitie est normale, pas grave, naturelle : la vérité c'est que le crâne rasé ne va pas à tout le monde.
Et c'est valable pour tous les âges. Si, effectivement, je peux concevoir qu'à partir de 50 ans un crâne chauve puisse devenir sexy, encore ne faut-il pas avoir perdu ses cheveux avant et avoir le gabarit qui va avec (dans mon cas 1m75 pour 60 kilos j'aurais vite fait de ressembler à un quelqu'un sous chimio).
Je ne peux que comprendre tous les témoignages que j'ai lu ici, et m'y identifier : les interminables heures passées devant le miroir pour tenter de sauver les meubles, sur-dosage de laque pour faire tenir le tout, pose de poudre (mon Dieu que c'est salissant), angoisse du coiffeur...
Cela met dans un état de stress permanent : peur du vent, impossibilité de mettre la tête sous l'eau à la piscine, interdiction de laisser quiconque passer sa main dans nos cheveux, checkup permanent pour vérifier que rien n'a bougé et j'en passe.
Bref, ça bouffe la vie.
N'étant sous aucun traitement actuellement, j'ai décidé d'éventuellement démarrer une prise de finasteride pour stabiliser la perte et conserver mes "primitifs" le plus longtemps possible. Cependant, quelque chose me freine : la baisse de libido irréversible.
Parce que bon à mon âge, si je veux garder mes cheveux, c'est pour me sentir mieux mais aussi principalement parce que j'ai envie de m'envoyer en l'air. Et les gars, à 22 ans, je peux vous assurer que c'est plus facile avec des cheveux (quand je porte une casquette je peux vous assurer que j'ai aucun mal à choper des numéros, en revanche les cheveux à l'air c'est bien plus compliqué).
Mais si avoir des cheveux signifie ne plus être capable de "gouter au plaisir charnel" pour toujours, la question mérite d'être posée. D'où ma question numéro 1 :
La prise de finasteride peut-elle réellement éteindre ma libido pour toujours. Y'a t-il des membres de ce forum qui ont connu ce genre d'ES ?
Ensuite, conscient de mon jeune âge et du caractère possiblement évolutif de mon alopécie, je souhaiterais envisager la possibilité d'une greffe.
Je sais que je suis jeune, c'est pour cela que je souhaite d'abord aller voir des médecins ici pour faire une estimation de ma zone donneuse, et de l'avancée de mon alopécie. Au vue des témoignages, si greffe il doit y avoir, je partirais surement vers le Dr Koray Erdogan ou vers la clinique DHI.
Mon hésitation vient principalement du fait que la clinique DHI a l'air d'avoir la fâcheuse habitude de ne pas greffer suffisamment de cheveux, impliquant pour quasi tous les témoignages que j'ai lu ici un mécontentement sur la densité finale, bien que le naturel de l'implantation soit à priori leur point fort.
Lequel des deux me conseilleriez-vous ?
Pour vous faire une idée, voici quelques photos de l'avancement (ou plutôt du recul) de ma "masse" capillaire :
Je n'arrive pas à évaluer exactement où je me trouve sur l'échelle de Norwood...
Bref, merci à ceux qui auront pris le temps de tout lire (aux autre aussi bien évidemment), et merci à ce forum. C'est vraiment utile de pouvoir lire les témoignages de tout le monde. On se sent moins seul. Je ne manquerai pas de documenter avec pleins de jolies photos l'avancement de ma calvitie au cas où je déciderais d'effectuer une greffe (si c'est possible).
