Prologue
3000 FUT – 7500 TIFS (terme technique)
35 ans – Minoxidil depuis 1 an (bof) – Envisage la Finastéride
Perd ses cheveux depuis l'âge de 24 ans environ.
Réflexion
Comme chacun, après une intense réflexion de plusieurs années, j’ai décidé d’arrêter de me laisser pousser la tonsure.
Originaire du sud de la France, j’avais tout d’abord entendu dire que la greffe capillaire était quelque chose de bénin et que ce type d’intervention était « facile ». En débutant des recherches et en rencontrant des « spécialistes » proches de chez moi assez peu convaincants, je me suis assez rapidement rendu compte que la greffe capillaire était un métier à part entière et qu’il fallait confier son crâne à un spécialiste du domaine.
Mon choix s’est porté sur le docteur Devroye en FUT alors qu’originellement je souhaitais une FUE. Comme certains, j’ai le sentiment que la FUT donne de meilleurs résultats.
Ma laxité ? Moyenne. Le docteur me dit de masser ma zone donneuse et m’explique comment faire.
… Je me masse pendant environ 1 mois … (de manière anecdotique, je continue de travailler aussi)
J’arrive donc à Bruxelles le soir d’avant.
Contre la montre :
Mercredi :
Arrivée à Bruxelles avec mon accompagnatrice, on a failli rater la correspondance à Lyon avec du retard, mais on a pu sauter dans le train
Descente du train (ça pique le froid), on trouve l’hôtel et on fait cette superbe photo :
Etape 1 – sprint
Jeudi :
Arrivé à 7h30, tout le monde semble sur le pont à la clinique, « bonjour doc, bonjour à tous », on étudie mon crane, et le Docteur me dit que ne traiter que la tonsure risque de me laisser certains regrets étant donné que j’ai des « espèces de cornes » -autre terme technique- qui rejoignent mes tempes … à ce moment je jette un regard accusateur vers mon accompagnatrice.
Docteur Devroye : « On peut en faire un peu plus ? »
Oulala : « Oui, faites au mieux »
En gros, le docteur a décidé de densifier les zones qui s’éclaircissent sur le devant également. Un peu de cette manière (c’est un dessin à moi très grossier) :
Là il saisit une tondeuse et me fis la coupe « assemblée nationale » que j’ai encore aujourd’hui.
Etape 2 - Opération :
Anesthésie faite par 2 assistantes. Le docteur arrive ensuite, il découpe la bandelette, recoud, puis les assistants m’anesthésient la zone receveuse.
Un petit moment après, le docteur revient faire les incisions sur la zone receveuse et posage des implants.
D’une manière générale, ni stress, ni douleur durant toute la durée de l’opération, j’aurai pu dormir si les assistants ne m’avaient pas réveillé (on est bien, on discute un peu même si je n’osais pas lancer de conversation pour ne pas les déconcentrer dans leur travail d’orfèvre).
Etape 3 - 16h00 : fin – 3080 greffes
On passe faire des photos avec le docteur qui me donne des calmants au cas où j’aurai mal : je les ai toujours.
On évoque le fait que la densité ne sera pas maximale du fait de la taille de zone traitée, j’espère que ce sera suffisant pour couvrir le tout avec une bonne longueur, voici l’état à +10 :
Soir : je dors à la clinique et ai prévu de ne rentrer que le samedi. J’ai passé la soirée post op avec l’autre patient nordique qui avait fait une FUE sur 2 jours. On a glandé jusqu’à 3h en se faisant les pschiit pschiiit sur la tête toutes les 20 minutes. (je recommande à chacun de passer la nuit post op en clinique)
Le Vendredi soir, j’ai réservé un hôtel mais on me propose de rester un jour de plus suite au désistement d’un patient. C’est d’autant plus sympa que je trouve les chambres de la clinique bien adaptées à la convalescence de ce type d’opération (literie, sdb et un salon extérieur à la chambre).
Sentiment général :
Équipe d’un extrême professionnalisme, accueillante et à l’écoute (de la femme de chambre au docteur). Intervention hyper propre, je n’ai rien à redire mais je vous laisse juger.
Mon conseil pour ceux qui ont choisi de raser la ZR : rasez tout ! (là, j’attends qu’on me retire les points)
Mon conseil pour ceux qui envisagent un greffe : j’ai réfléchis très longtemps (+ de 5 ans) pour ne pas avoir le moindre doute dans mon esprit, je recommande à chacun de faire de même : le résultat de cette réflexion, c’est 0 stress même si ça n’a peut-être que peu d’effet sur l’intervention.
Sur le choix de la FUT par rapport à la FUE : aucun regret, en espérant un bon résultat,
Et je croise les doigts.
J’essaie de mettre des photos de bonne qualité et de mettre à jour régulièrement, et suis ouvert à toutes les questions
