La miniaturisation est un phénomène physiologique qui touche les hommes et les femmes, et peut débuter dès l’âge de la puberté. Elle se remarque par une diminution progressive des follicules pileux sur les régions stéréotypées et symétriques du cuir chevelu. En effet, le cheveu arrivé à son dernier stade de maturation, va perdre graduellement sa densité naturelle, en devenant de plus en plus fin et court. Dans certains cas, on remarque également une légère dépigmentation.
La fréquence ou l'envergure de ce processus de miniaturisation des cheveux dépend des différents facteurs tels que : Le patrimoine génétique et les variations ethniques, familiales ou individuelles.
Un follicule pileux du cuir chevelu produit successivement 20 à 25 cheveux dans la vie d'un individu. Vers l’âge de la puberté, les poils terminaux sont petit-à-petit remplacés par des cheveux intermédiaires beaucoup plus fins. Cependant, la vitesse de fréquence évolutive du phénomène de miniaturisation pilaire post-pubère varie souvent d’après le patrimoine génétique de chaque individu, mais les cas les plus avancés aboutissent fatalement à un dégarnissement précoce au niveau du cuir chevelu, en fonction de l'augmentation de l’âge. Néanmoins, bien qu'elle affecte aussi bien les hommes que les femmes, elle touche moins ou intervient que très tardivement chez les patients noirs ou mongoloïdes, comparativement aux patients du type caucasien.
En conclusion, nous pouvons dire que la miniaturisation est un facteur déterminant pour réussir une bonne greffe. Le candidat doit savoir qu’une chevelure minée par un trop haut pourcentage de miniaturisation ne peut tenir en cas de greffe capillaire, ce sont des cheveux qui finiront par tomber. D’où la nécessité de passer tout d’abord par un examen, avant d’entreprendre une éventuelle chirurgie capillaire.
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