Traz onmale a écrit : ↑01 mai 2021, 13:08
Disons que...... Cela ne donne pas envie du tout en effet. Surtout, on ne trouve aucune étude, il faut croire sur parole le docteur qui te le vend.
Franchement, je ne sais pas. Je l'ai commandé sur un coup de tête après discussion avec le Dr Mwamba et c'est vrai que tes chiffres et le manque de recul font réfléchir.
Je ne maîtrise pas du tout non plus ce qui touche à l'alpha réductase de type 1.
Déjà que je trouvais que les études sur la Fina manquaient de clarté mais là.....
Pour comprendre le rôle de l'alpha réductase et surtout l'effet du fina / duta je t'invite à regarder cette vidéo (au moins à partir de la 10ème minute), c'est édifiant :
https://www.youtube.com/watch?v=09--Z6gXiCo&t=1s
Pour faire un résumé, l'alpha réductase joue un rôle qu'on connait bien qui permet la conversion de la testo en DHT. Le simple fait de bloquer la DHT est mauvais puisque c'est une hormone importante, mais en plus cela provoque une cascade d'effets sur les autres hormones : augmentation de la SHBG > baisse de la testo libre > baisse FSH, etc (j'ai expliqué rapidement pourquoi dans un autre commentaire dernièrement). Cela crée un cercle vicieux qui finit par avoir un impact sur tout le corps. Pour te dire, une récente étude à même révélé que le fina augmenterait le risque de diabète de type 2 de 33 % (
https://www.univadis.fr/viewarticle/les ... e-2-685363), sans même parler du cholestérol, problème de foie, microbiote, etc. en bref des choses qu'on n'aurait pas supposé (moi-même j'ai tout ces soucis).
Mais ce chamboulement hormonal ce n'est que la partie immergée de l'iceberg, celle qu'on étudiait depuis le début puisqu'on s'est concentré sur la DHT.
C'est pour ça que quand on va chez notre médecin et qu'on lui lui dit qu'on pense être fatigué, sans émotion, sans motivation, etc. à cause du finastéride, on te rit à la gueule. Parce que les Docteurs n'ont que connaissance de possible troubles sexuels.
Sauf que ces derniers temps les recherches se sont particulièrement concentré sur l'effet de la 5 alpha réductase sur le cerveau.
On sait que la progestérone (une hormone) se transforme en alloprégnanolone sous l'action de la 5 alpha réductase de type I (bloqué par le dutastéride donc). L'alloprégnanolone est une hormone qui joue un rôle anxiolytique, anticonvulsivant, hypnotique, sédatif, analgésique et anesthésique (source Wiki), bref, elle régule l'humeur et empêche la dépression. Pour citer un exemple, quand les femmes sont enceintes elles ont un pic d'alloprégnanolone et une fois qu'elles accouchent, tout retombe, c'est donc ce qu'on appelle le baby blues, qui peut mener à une dépression. D'ailleurs un nouveau traitement hyper onéreux (donc rare) consiste à injecter des doses d'alloprégnanolone les jours suivant l'accouchement pour éviter cet état dépressif.
Bref, où on veut en venir, c'est que les études ont trouvé que dans le liquide cérébrospinal (liquide où baigne le cerveau) des utilisateurs du finastéride (je ne parle même pas de dutastéride), l'alloprégnanolone était non pas réduite mais carrément indétectable. Alors que pourtant ils avaient de la progestérone. L'alpha réductase à simplement bloqué la transformation du progestérone en alloprégnanolone. D'où l'effet secondaire de l'anxiété.
Mais les effets secondaires psychologique ne viennent pas forcément uniquement de là. Par exemple, le fameux "brain fog" (sensation d'avoir la tête dans le gaz), viendrait plutôt d'un taux d'oestrogènes trop élevé par rapport à la testo libre. Le manque de confiance en soit peut également en partie s'expliquer par la baisse de testo libre, etc. etc.
Voilà donc sur quoi joue la molécule, franchement c'est plus impactant que ce que la majorité des gens pensent, il ne s'agit pas simplement d'un médicament qui baisse seulement la DHT, c'était le but au départ mais manifestement on ne peut pas jouer si facilement que ça avec notre corps. Les sportifs sous anabolisants en savent quelques chose, tu veux bouger un paramètre (plus de testo ou de DHT par exemple) c'est toute la machine qui s'enraye, et parfois (/souvent) elle ne revient jamais à ses valeurs de départ. Alors tu peux essayer au maximum de contrôler les effets secondaire mais c'est toute une histoire.
Aujourd'hui je me retrouve avec des valeurs pathologique sur la testo libre, la FSH, la SHBG, la prolactine (je dois d'ailleurs passer un IRM), la DHEA, l'insuline, le cholestérol, la transaminase (trouble hépatique), et je dois en oublier.
L'alimentation joue un rôle énorme là dedans, de même que l'activité physique, et je n'ai pas été irréprochable sur ces points. En plus, chaque personne est différente, et je pense que je ne commençais pas forcément bien puisque j'ai toujours été un peu anxieux.
Je me dis donc que ça ne vaut pas le coup de tenter le diable, j'ai déjà joué et perdu une fois avec le fina, je ne pense pas que ça vaille la peine de recommencer. J'aurais bien aimé trouver un simple anti-DHT qui épargne la 5 alpha reducatse, comme ça j'aurais pu contrôler la DHT dans le sang avec du proviron par exemple, mais ça n'existe pas.
L'effet potentiel sur le cerveau est trop risqué pour moi. On prend un médicament pour se sentir moins anxieux et finalement on peut le devenir davantage. La balance bénéfice / risque est encore bonne pour certains, mais pas pour tout le monde. Le principe voudrait que quelqu'un d'anxieux ou de déjà borderline sur ses hormones évite ce médicament, après si la personne est en pleine forme il peut prendre le risque, chacun est libre de faire ce qu'il veut.