Ma greffe à Athènes les 13 et 14 juillet 2022 : 3906 greffons FUE DHI (Monsieur Cheveux)
Salut 7777777. Je te suis depuis Doctissimo. Et force est de constater que tu fais preuve d'une abnégation sans faille pour contrer les effets de ce cruel processus... jusqu'à te greffer toi même poils et cheveux ??? Perso, je vis le même parcours que toi. J'ai le même âge que toi, deux interventions made in France également, et un combat de chaque jour pour préserver une harmonie capillaire. Combat incertain et inégal, porte ouverte à toutes les névroses et psychoses... d'ailleurs c'est ce que révèle cette chute de cheveux...de vraies peurs enfouies. Toujours est il qu'à ce stade je suis un bon Norwood 3 avec un bon affinement général. Impossible de dire comment évoluera tout cela mais mes pertes de cheveux quotidiennes sont conséquentes. Et pour ma part j'ai repris le minoxidil 5 % couplé au lonoten en prise à 0,725 mg. Bon courage pour la suite.
Salut Ginko,
Et bien c'est assez intéressant de t'entendre parler d'abnégation, parce que justement, je crois que c'est tout le contraire, mais je comprends ce que tu veux dire.
Disons qu'avec les années, le rapport que l'on peut avoir en direction de ce problème change. Dans les débuts de la perte de cheveux, ça peut être anxiogène. C'était le cas pour moi.
Je refusais d'ores et déjà d'en faire un complexe, même si ça me minait. C'était une source d'inquiétude, mais je me forçais à ne pas me sentir dévalorisé à cause de ça. Je restais optimiste en me focalisant sur les cheveux qui me restaient, sans pour autant oublier ceux qui étaient partis.
Ma première greffe a été un tournant. Je ne sais plus exactement comment je formulais la chose à l'époque, mais je crois avoir dit un truc du genre : "Je veux m'obliger à me prendre en main". C'était pour moi une sorte d'engagement : soit j'acceptais de tout tondre, soit je m'engageais dans une démarche sur du long terme.
Je ne me sentais pas prêt à porter le crâne rasé, de toutes façons.
Les années passent et, la maturité sans doute, même si elle arrive parfois sur le tard, nous conduit à prendre du recul et à relativiser. On accepte que l'on vivra avec ça toute notre vie et qu'en fin de compte, ce n'est pas si grave.
On vit des deuils, des séparations et autres moments difficiles qui font passer ce problème de cheveux au second plan. Mais dans mon cas, j'ai toujours refusé de capituler. Je reconnais cette tendance en moi : je suis assez persévérant en règle générale.
L'anxiété laisse place à l'acceptation et à la résilience. Inutile d'en faire une montagne : s'il existe une seule solution, alors il faut tout faire pour s'atteler à la trouver.
Paradoxalement, je crois qu'il faut accepter sa chute de cheveux pour se lancer dans une greffe. Un peu comme on accepterait n'importe quel problème pour mieux agir par la suite.
Là, pour cette troisième greffe, je n'ai rien caché à personne. Une collègue de boulot m'a posé la question : "Oh, tu as tout coupé... Mais... Tu as fait des implants ?"
J'ai immédiatement répondu oui et j'ai répondu aux quelques questions qu'elle m'a posées par la suite.
J'en parle spontanément sans pour autant le crier sur les toits. Après tout, les femmes qui sortent de chez l'esthéticienne ne viennent pas s'en vanter auprès de tout le monde !
Alors à l'heure actuelle, je le vis plutôt bien. Même le fait de m'être rasé la tête ne m'a pas plus dérangé que ça. De plus, les cheveux courts ne me vont pas si mal, du coup, si je dois à nouveau les tondre un jour, je le ferai sans me poser trop de questions.
Ce projet de greffe, c'était un peu comme le projet de changer de voiture, de maison, de machine à laver. "Tiens, ça déconne quelque part, il faut régler ça".
Là je suis dans la période de longue attente. Mais je ne la vis pas mal. Je laisse pousser sans trop penser au résultat final et tout ne sera que bonus. Je suis content de l'avoir fait et dans ma tête, c'est comme si le résultat était déjà là.
Et bien c'est assez intéressant de t'entendre parler d'abnégation, parce que justement, je crois que c'est tout le contraire, mais je comprends ce que tu veux dire.
Disons qu'avec les années, le rapport que l'on peut avoir en direction de ce problème change. Dans les débuts de la perte de cheveux, ça peut être anxiogène. C'était le cas pour moi.
Je refusais d'ores et déjà d'en faire un complexe, même si ça me minait. C'était une source d'inquiétude, mais je me forçais à ne pas me sentir dévalorisé à cause de ça. Je restais optimiste en me focalisant sur les cheveux qui me restaient, sans pour autant oublier ceux qui étaient partis.
Ma première greffe a été un tournant. Je ne sais plus exactement comment je formulais la chose à l'époque, mais je crois avoir dit un truc du genre : "Je veux m'obliger à me prendre en main". C'était pour moi une sorte d'engagement : soit j'acceptais de tout tondre, soit je m'engageais dans une démarche sur du long terme.
Je ne me sentais pas prêt à porter le crâne rasé, de toutes façons.
Les années passent et, la maturité sans doute, même si elle arrive parfois sur le tard, nous conduit à prendre du recul et à relativiser. On accepte que l'on vivra avec ça toute notre vie et qu'en fin de compte, ce n'est pas si grave.
On vit des deuils, des séparations et autres moments difficiles qui font passer ce problème de cheveux au second plan. Mais dans mon cas, j'ai toujours refusé de capituler. Je reconnais cette tendance en moi : je suis assez persévérant en règle générale.
L'anxiété laisse place à l'acceptation et à la résilience. Inutile d'en faire une montagne : s'il existe une seule solution, alors il faut tout faire pour s'atteler à la trouver.
Paradoxalement, je crois qu'il faut accepter sa chute de cheveux pour se lancer dans une greffe. Un peu comme on accepterait n'importe quel problème pour mieux agir par la suite.
Là, pour cette troisième greffe, je n'ai rien caché à personne. Une collègue de boulot m'a posé la question : "Oh, tu as tout coupé... Mais... Tu as fait des implants ?"
J'ai immédiatement répondu oui et j'ai répondu aux quelques questions qu'elle m'a posées par la suite.
J'en parle spontanément sans pour autant le crier sur les toits. Après tout, les femmes qui sortent de chez l'esthéticienne ne viennent pas s'en vanter auprès de tout le monde !
Alors à l'heure actuelle, je le vis plutôt bien. Même le fait de m'être rasé la tête ne m'a pas plus dérangé que ça. De plus, les cheveux courts ne me vont pas si mal, du coup, si je dois à nouveau les tondre un jour, je le ferai sans me poser trop de questions.
Ce projet de greffe, c'était un peu comme le projet de changer de voiture, de maison, de machine à laver. "Tiens, ça déconne quelque part, il faut régler ça".
Là je suis dans la période de longue attente. Mais je ne la vis pas mal. Je laisse pousser sans trop penser au résultat final et tout ne sera que bonus. Je suis content de l'avoir fait et dans ma tête, c'est comme si le résultat était déjà là.
C"est impressionnant de voir avec quelle sagesse tu arrives à aborder ce problème. Pour ma part, et ce depuis la fin de l'adolescence, cette chute si lente et cruelle génère en moi les mêmes angoisses. Un seul répit après ma première greffe en 2013 et les discours optimistes tenus ici et là via les spécialistes consultés...je pensais vraiment que ce problème était rangé aux oubliettes et que cette chute n"évoluerait quasiment plus. Finalement si...depuis un peu plus d'un an tout s'est accéléré sans que la situation ne soit désespérée.7777777 a écrit : ↑18 sept. 2022, 19:52 Salut Ginko,
Et bien c'est assez intéressant de t'entendre parler d'abnégation, parce que justement, je crois que c'est tout le contraire, mais je comprends ce que tu veux dire.
Disons qu'avec les années, le rapport que l'on peut avoir en direction de ce problème change. Dans les débuts de la perte de cheveux, ça peut être anxiogène. C'était le cas pour moi.
Je refusais d'ores et déjà d'en faire un complexe, même si ça me minait. C'était une source d'inquiétude, mais je me forçais à ne pas me sentir dévalorisé à cause de ça. Je restais optimiste en me focalisant sur les cheveux qui me restaient, sans pour autant oublier ceux qui étaient partis.
Ma première greffe a été un tournant. Je ne sais plus exactement comment je formulais la chose à l'époque, mais je crois avoir dit un truc du genre : "Je veux m'obliger à me prendre en main". C'était pour moi une sorte d'engagement : soit j'acceptais de tout tondre, soit je m'engageais dans une démarche sur du long terme.
Je ne me sentais pas prêt à porter le crâne rasé, de toutes façons.
Les années passent et, la maturité sans doute, même si elle arrive parfois sur le tard, nous conduit à prendre du recul et à relativiser. On accepte que l'on vivra avec ça toute notre vie et qu'en fin de compte, ce n'est pas si grave.
On vit des deuils, des séparations et autres moments difficiles qui font passer ce problème de cheveux au second plan. Mais dans mon cas, j'ai toujours refusé de capituler. Je reconnais cette tendance en moi : je suis assez persévérant en règle générale.
L'anxiété laisse place à l'acceptation et à la résilience. Inutile d'en faire une montagne : s'il existe une seule solution, alors il faut tout faire pour s'atteler à la trouver.
Paradoxalement, je crois qu'il faut accepter sa chute de cheveux pour se lancer dans une greffe. Un peu comme on accepterait n'importe quel problème pour mieux agir par la suite.
Là, pour cette troisième greffe, je n'ai rien caché à personne. Une collègue de boulot m'a posé la question : "Oh, tu as tout coupé... Mais... Tu as fait des implants ?"
J'ai immédiatement répondu oui et j'ai répondu aux quelques questions qu'elle m'a posées par la suite.
J'en parle spontanément sans pour autant le crier sur les toits. Après tout, les femmes qui sortent de chez l'esthéticienne ne viennent pas s'en vanter auprès de tout le monde !
Alors à l'heure actuelle, je le vis plutôt bien. Même le fait de m'être rasé la tête ne m'a pas plus dérangé que ça. De plus, les cheveux courts ne me vont pas si mal, du coup, si je dois à nouveau les tondre un jour, je le ferai sans me poser trop de questions.
Ce projet de greffe, c'était un peu comme le projet de changer de voiture, de maison, de machine à laver. "Tiens, ça déconne quelque part, il faut régler ça".
Là je suis dans la période de longue attente. Mais je ne la vis pas mal. Je laisse pousser sans trop penser au résultat final et tout ne sera que bonus. Je suis content de l'avoir fait et dans ma tête, c'est comme si le résultat était déjà là.
Te concernant, pourquoi avoir arrêté tout traitement ? Pour ma part j'avais arrêté la prise de finastéride après ma première greffe, sur conseil médical. J'ai repris le minoxidil 5% il y a un peu plus d'un an couplé à la prise récente de lonoten...
Néanmoins, bien qu'étant dans la lutte depuis plus de 20 ans, jamais je n'aurais eu l'idée de me lancer moi-même dans l'entreprise d'une greffe...là pour le coup je trouve ça réellement fou
En tout cas c'est toujours un plaisir de suivre tes posts.
Salut Bencoll,
Alors pour le prix, je ne sais pas si je suis autorisé à le mentionner ici. Je demanderai cela à l'équipe Monsieur Cheveux, mais ce que je peux dire, c'est que ça divise presque par trois les tarifs français, mais que c'est plus du double que certains tarifs turcs (je te donne une fourchette qui me semble cohérente).
J'ai été opéré sur deux journées complètes. Cela mobilise beaucoup de temps de travail. Ça ressemblait donc à un tarif très honnête pour un bon travail.
C'est moi qui te remercie pour tes paroles encourageantes.
Alors pourquoi ai-je arrêté les traitements ? En fait, j'en avais marre... J'ai connu une période assez "festive" il y a une dizaine d'années et le minox le soir était devenu très contraignant.
Je ne craignais pas trop les effets secondaires puisque je n'en avais jamais eu aucun, mais je ne voulais plus prendre le risque d'en avoir. Dans la balance, perdre mes cheveux était devenu moins pénible que de prendre le risque de devenir impuissant, dépressif ou autres joyeusetés, même si ces risques semblent modérés.
Et puis au fond, je crois que je voulais voir jusqu'où la nature pouvait aller.
Je me doutais bien que ça finirait par se gâter.
Alors, peut-être pendant les trois dernières années, je constatais cet éclaircissement global et je choisissais de l'ignorer tout en le gardant dans un coin de ma tête. Il n'y avait aucune urgence.
Ce n'était plus vraiment un complexe, mais je le dissimulais bien. Avec mes cheveux mi-longs, j'attachais le tout en demi-queue et cela donnait un effet couvrant... Pas terrible, je dois bien le reconnaître, mais ça me permettait de gagner du temps.
Oh je ne sais pas si c'est de la sagesse car parfois, je ne suis pas sage du tout ! Mais je te remercie pour cette parole encourageante.
Je crois qu'avec les années, on arrive à prendre du recul sur beaucoup de choses.
On a des tas de problèmes et on a fini par apprendre à les accepter. Perdre ses cheveux devient un détail, un problème de plus qu'il va falloir régler parmi bien d'autres, bien plus graves, et qui nous conduisent à gagner en patience.
Faire une greffe devient juste une expérience de plus.
Alors, et si l'on s'essayait à un peu de psychologie de comptoir ?
Je trouve qu'il y a une symbolique très forte autour des cheveux et de leur perte. Dans mon cas, c'est étroitement lié à quelque chose de l'ordre de l'affectif. Chaque fois que j'ai changé radicalement de style capillaire ou que j'ai fait une greffe, c'était consécutif à une déception amoureuse.
Cet été, alors que j'envisageais déjà depuis quelques temps cette troisième intervention, j'ai éprouvé le besoin de sortir de ma zone de confort tandis que je traversais un moment difficile. Une relation amoureuse moribonde, la quarantaine qui approche et une chute de cheveux bien avancée, ce projet s'inscrivait parfaitement dans une démarche plus que positive.
Il y a d'abord eu ce voyage. C'était la première fois que je voyageais seul pour me rendre dans un pays étranger. Il y a ensuite eu le rasage intégral de mon crâne. Je ne l'avais jamais fait. Et ensuite, évidemment, l'opération en elle-même, le retour et la période de convalescence. En clair, ça a été un moyen de faire "peau neuve".
Au final, je prends cette greffe pour ce qu'elle est. Je n'y investis aucun espoir en matière d'estime de soi ou de quoi que ce soit d'autre. C'est un simple cadeau que je me fais ; il ne change absolument rien à l'intérieur, hormis pour ce qui est d'avancer en s'inscrivant dans une dynamique optimiste.
Normalement, c'est la dernière ! Ma zone donneuse est presque épuisée. À terme, je ne suis pas opposé à insérer quelques poils de barbe un peu partout si jamais le résultat devait être insuffisant. Cela pourrait aussi être une solution pour donner un peu d'harmonie aux zones mitées de ma zone donneuse, donc voilà, pas de panique.
Là, j'attends très patiemment les résultats. Je n'y pense plus vraiment en dehors des moments où je prends mon traitement et où je me livre à divers soins (minoxidil, shampoing dès que je rentre du boulot pour enlever la poudre et application du finastéride en gel).
Nous sommes à M+3.
Les photos qui suivent datent de dimanche dernier (nous étions le 16).
Voilà, je n'ai absolument plus rien coupé depuis. Je me contente de tailler proprement ma nuque (là où l'on a plein de petits cheveux disgracieux).
Sur l'image suivante, on voit cette fameuse zone qui correspond à l'endroit où j'attachais mes cheveux. Cette zone se situe sous le vertex et elle demeure clairsemée sur quelques centimètres carrés.
Alors pour le prix, je ne sais pas si je suis autorisé à le mentionner ici. Je demanderai cela à l'équipe Monsieur Cheveux, mais ce que je peux dire, c'est que ça divise presque par trois les tarifs français, mais que c'est plus du double que certains tarifs turcs (je te donne une fourchette qui me semble cohérente).
J'ai été opéré sur deux journées complètes. Cela mobilise beaucoup de temps de travail. Ça ressemblait donc à un tarif très honnête pour un bon travail.
Salut Ginko,ginko555 a écrit : ↑11 oct. 2022, 21:28
C"est impressionnant de voir avec quelle sagesse tu arrives à aborder ce problème. Pour ma part, et ce depuis la fin de l'adolescence, cette chute si lente et cruelle génère en moi les mêmes angoisses. Un seul répit après ma première greffe en 2013 et les discours optimistes tenus ici et là via les spécialistes consultés...je pensais vraiment que ce problème était rangé aux oubliettes et que cette chute n"évoluerait quasiment plus. Finalement si...depuis un peu plus d'un an tout s'est accéléré sans que la situation ne soit désespérée.
Te concernant, pourquoi avoir arrêté tout traitement ? Pour ma part j'avais arrêté la prise de finastéride après ma première greffe, sur conseil médical. J'ai repris le minoxidil 5% il y a un peu plus d'un an couplé à la prise récente de lonoten...
Néanmoins, bien qu'étant dans la lutte depuis plus de 20 ans, jamais je n'aurais eu l'idée de me lancer moi-même dans l'entreprise d'une greffe...là pour le coup je trouve ça réellement fou
En tout cas c'est toujours un plaisir de suivre tes posts.
C'est moi qui te remercie pour tes paroles encourageantes.
Alors pourquoi ai-je arrêté les traitements ? En fait, j'en avais marre... J'ai connu une période assez "festive" il y a une dizaine d'années et le minox le soir était devenu très contraignant.
Je ne craignais pas trop les effets secondaires puisque je n'en avais jamais eu aucun, mais je ne voulais plus prendre le risque d'en avoir. Dans la balance, perdre mes cheveux était devenu moins pénible que de prendre le risque de devenir impuissant, dépressif ou autres joyeusetés, même si ces risques semblent modérés.
Et puis au fond, je crois que je voulais voir jusqu'où la nature pouvait aller.
Je me doutais bien que ça finirait par se gâter.
Alors, peut-être pendant les trois dernières années, je constatais cet éclaircissement global et je choisissais de l'ignorer tout en le gardant dans un coin de ma tête. Il n'y avait aucune urgence.
Ce n'était plus vraiment un complexe, mais je le dissimulais bien. Avec mes cheveux mi-longs, j'attachais le tout en demi-queue et cela donnait un effet couvrant... Pas terrible, je dois bien le reconnaître, mais ça me permettait de gagner du temps.
Oh je ne sais pas si c'est de la sagesse car parfois, je ne suis pas sage du tout ! Mais je te remercie pour cette parole encourageante.
Je crois qu'avec les années, on arrive à prendre du recul sur beaucoup de choses.
On a des tas de problèmes et on a fini par apprendre à les accepter. Perdre ses cheveux devient un détail, un problème de plus qu'il va falloir régler parmi bien d'autres, bien plus graves, et qui nous conduisent à gagner en patience.
Faire une greffe devient juste une expérience de plus.
Alors, et si l'on s'essayait à un peu de psychologie de comptoir ?
Je trouve qu'il y a une symbolique très forte autour des cheveux et de leur perte. Dans mon cas, c'est étroitement lié à quelque chose de l'ordre de l'affectif. Chaque fois que j'ai changé radicalement de style capillaire ou que j'ai fait une greffe, c'était consécutif à une déception amoureuse.
Cet été, alors que j'envisageais déjà depuis quelques temps cette troisième intervention, j'ai éprouvé le besoin de sortir de ma zone de confort tandis que je traversais un moment difficile. Une relation amoureuse moribonde, la quarantaine qui approche et une chute de cheveux bien avancée, ce projet s'inscrivait parfaitement dans une démarche plus que positive.
Il y a d'abord eu ce voyage. C'était la première fois que je voyageais seul pour me rendre dans un pays étranger. Il y a ensuite eu le rasage intégral de mon crâne. Je ne l'avais jamais fait. Et ensuite, évidemment, l'opération en elle-même, le retour et la période de convalescence. En clair, ça a été un moyen de faire "peau neuve".
Au final, je prends cette greffe pour ce qu'elle est. Je n'y investis aucun espoir en matière d'estime de soi ou de quoi que ce soit d'autre. C'est un simple cadeau que je me fais ; il ne change absolument rien à l'intérieur, hormis pour ce qui est d'avancer en s'inscrivant dans une dynamique optimiste.
Normalement, c'est la dernière ! Ma zone donneuse est presque épuisée. À terme, je ne suis pas opposé à insérer quelques poils de barbe un peu partout si jamais le résultat devait être insuffisant. Cela pourrait aussi être une solution pour donner un peu d'harmonie aux zones mitées de ma zone donneuse, donc voilà, pas de panique.
Là, j'attends très patiemment les résultats. Je n'y pense plus vraiment en dehors des moments où je prends mon traitement et où je me livre à divers soins (minoxidil, shampoing dès que je rentre du boulot pour enlever la poudre et application du finastéride en gel).
Nous sommes à M+3.
Les photos qui suivent datent de dimanche dernier (nous étions le 16).
Voilà, je n'ai absolument plus rien coupé depuis. Je me contente de tailler proprement ma nuque (là où l'on a plein de petits cheveux disgracieux).
Sur l'image suivante, on voit cette fameuse zone qui correspond à l'endroit où j'attachais mes cheveux. Cette zone se situe sous le vertex et elle demeure clairsemée sur quelques centimètres carrés.
Bonjour,
Très content de voir un retour par rapport à l’équipe de monsieur cheveux. Cela fait un petit bout de temps que je m’intéresse à la greffe de cheveux, à essayer de trouver qui est le meilleur choix à faire concernant la clinique ou le médecin, en prenant en compte plusieurs paramètres (expériences, vision à long terme, taux de réussite etc etc…).
Après de long mois de recherches, il y a quelques questions auxquelles je n’arrive toujours pas à répondre.
Dans les deux, trois que j’ai dans ma short-list, il y l’équipe de monsieur cheveux avec sa technique DHI, et les médecins bruxellois dont en particulier le docteur Bisanga.
Est ce que la technique DHI est elle vraiment mieux que la traditionnel FUE (que pratique la plupart des docteurs dont le docteur Bisanga) ?
Merci de vos réponses et merci du retour hâte de voir la suite !
Très content de voir un retour par rapport à l’équipe de monsieur cheveux. Cela fait un petit bout de temps que je m’intéresse à la greffe de cheveux, à essayer de trouver qui est le meilleur choix à faire concernant la clinique ou le médecin, en prenant en compte plusieurs paramètres (expériences, vision à long terme, taux de réussite etc etc…).
Après de long mois de recherches, il y a quelques questions auxquelles je n’arrive toujours pas à répondre.
Dans les deux, trois que j’ai dans ma short-list, il y l’équipe de monsieur cheveux avec sa technique DHI, et les médecins bruxellois dont en particulier le docteur Bisanga.
Est ce que la technique DHI est elle vraiment mieux que la traditionnel FUE (que pratique la plupart des docteurs dont le docteur Bisanga) ?
Merci de vos réponses et merci du retour hâte de voir la suite !
Hello
Tu aurais un retour sur la fina en gel après qq semaines d'utilisation ? Tu as eu d'autres retours sur le plus long terme quant à son utilisation ?
C'est un forfait peu importe le nb de greffons ?
J'avais fais un devis sur le site direct de la clinique à l'époque (je ne me souviens plus de la clinique, mais facilement retrouvable), on était plus sur des tarifs proches de la Turquie, à 10/15% près.
Ma greffe le 02/12/2020 : viewtopic.php?f=7&t=13742
Génial ce témoignage.
Greffe moi aussi chez Mousseigne il y a 5 ans.
2500 greffons. Globalement très satisfait, mais la ça commence à morfler, notamment sur le vertex.
Un petit 2500 supplémentaires pourrait ne pas faire de mal.
Je n’avais jamais envisagé la solution Monsieur Cheveux et j’hésite…
Mousseigne et les Belges c’est top, aucun doute.
Mais payer 2,5 fois plus cher… sans leur manquer de respect, j’ai vraiment pas l’impression que la différence de niveau les vaut.
Bref, un Bisanga, Mousseigne, Feriduni ou une clinique comme la tienne j’hésite vraiment. Les photos et le témoignage laisse vraiment penser à un traitement aux petits oignons !
Greffe moi aussi chez Mousseigne il y a 5 ans.
2500 greffons. Globalement très satisfait, mais la ça commence à morfler, notamment sur le vertex.
Un petit 2500 supplémentaires pourrait ne pas faire de mal.
Je n’avais jamais envisagé la solution Monsieur Cheveux et j’hésite…
Mousseigne et les Belges c’est top, aucun doute.
Mais payer 2,5 fois plus cher… sans leur manquer de respect, j’ai vraiment pas l’impression que la différence de niveau les vaut.
Bref, un Bisanga, Mousseigne, Feriduni ou une clinique comme la tienne j’hésite vraiment. Les photos et le témoignage laisse vraiment penser à un traitement aux petits oignons !