Je viens vous faire part du récit de ma troisième greffe qui cette fois-ci a eu lieu à Athènes. Pour cette dernière intervention, j’ai fait une infidélité au docteur Mousseigne mais pas à sa technique : la technique DHI équivaut à celle du docteur parisien.
Je suis passé par l’équipe Monsieur Cheveux pour mener à bien ce projet et je dois dire que leur accompagnement de A à Z est d’une qualité très appréciable, surtout lorsque l’on passe pour la troisième fois sur le billard et que la zone donneuse commence à faire la tête.
J’ai été opéré une première fois en juillet 2011 à l’âge de 28 ans par le docteur Mousseigne. J’avais reçu 1500 greffons et j’avais opté pour le rasage « patchy ».
En 2017, âgé de 34 ans, j’avais remis le couvert : à nouveau 1500 greffons par le même docteur et avec la même technique.
J’ai à présent 39 ans et ces dernières années, sans doute grandement accélérée par l’arrêt des traitements, ma calvitie a gagné du terrain ; elle s’est étendue sur tout le dessus de ma tête et a atteint mon vertex.
C’était vraiment devenu toute une histoire. Avec les années, on a beau s’habituer à la chose, elle n’en reste pas moins un problème que je voudrais relater avant d’entrer dans le vif du sujet.
C’était au mois de décembre de l’année 1998. J’avais alors quinze ans et je m’étais rendu chez le coiffeur après l’avoir déserté pendant plusieurs mois. Je crois que c’est vraiment là que tout a commencé.
J’avais une petite longueur et je comptais simplement « rafraichir » la coupe. Vraisemblablement, la coiffeuse n’était pas très motivée :
« Bonjour, pouvez-vous me faire une coupe ?
- Oui, que voulez-vous ?
- Ben… J’ai dû me faire couper les cheveux il y a trois ou quatre mois. Si vous pouviez me faire la même coupe… Pas trop long, ni trop court.
- Oui, mais c’est-à-dire ?
- Bah… Ni trop long, ni trop court, quoi. »
La jeune femme s’empara de la tondeuse, saisit toute une mèche sur le côté de ma tête et… Bzzzzzzz. Impossible de faire marche-arrière.
J’étais passé de ça :
à ça :
Un véritable choc. Une coupe à la Forrest Gump. Une coiffure qui peut plaire à des gens, mais pas à moi. En plein mois de décembre, je sentais l’air glacé sur mon crâne. Je pris ce jour-là la décision de laisser pousser mes cheveux.
Mes plus belles années capillaires
Et je tins parole ! Les mois et les années passèrent. Mes cheveux devinrent longs… Très longs…
Mais genre vraiment très longs ! J’adorais ce look. Il ne faisait pas toujours l’unanimité, mais j’aimais bien. J’avais surtout éliminé le problème du coiffeur. J’étais libéré de cette contrainte et je n’avais plus à me soucier de ma coupe puisqu’il me suffisait tout simplement… de ne rien faire.
J’étais devenu ce type aux cheveux très longs qui joue de la guitare et qui apprécie les plaisirs simples de la vie.
Les filles jalousaient ma tignasse. Il faut dire que j’avais une super qualité de cheveux ! Aaaah, ce fichu temps qui passe… Voici une photo d’époque. Cette sérénité capillaire fut de courte durée. Cette mise en sommeil de toute contrariété capillaire dura un peu moins de cinq ans.
Le début des problèmes : bonjour la calvitie.
Je ne le savais pas, mais un véritable combat allait commencer. C’était au mois d’avril de l’année 2003. Je n’avais pas encore 20 ans lorsque je m’aperçus avec effroi d’un léger accroissement de mon golfe droit. Un matin, devant le miroir, je constatai ce changement qui allait m’emporter vers tous les états émotionnels : « Pouquoi ? Pourquoi moi ??? Juste moi ! Pas ça !!!
Quand elle est là, c’est souvent pour de bon. On sait où elle commence, mais on ne sait jamais où s’arrêtera la calvitie. Dans tous les cas, on sait que si l’on ne fait rien, cela n’ira jamais en s’arrangeant.
Le début du combat
Pendant les deux premières années, j’occultais ce problème. Je ne voulais sans doute pas vraiment y croire. Je pensais que la calvitie ne touchait vraiment les hommes qu’à partir de trente ou quarante ans, alors je préférais continuer à vivre ma vie normalement, en me disant que ma chute de cheveux se limiterait peut-être aux golfes.
J’avais essayé quelques compléments alimentaires et le minoxidil 2% mais sans réel engagement de ma part.
En janvier 2005, je me rendis chez la dermatologue qui avait soigné mon acné lorsque j’étais adolescent et cette dernière me prescrivit du Propecia. Je pris ce traitement pendant un peu moins de deux ans sans voir de réelle amélioration : mes golfes continuèrent leur progression, lentement mais sûrement, et mes tempes commencèrent elles aussi à s’élargir.
J’avais 22 ans lorsque la maman de ma copine de l’époque me fit une remarque qui me blessa fortement. À cet âge-là et face à un complexe relativement récent, on n’est pas vraiment équipé. Je m’étais contenté d’accuser le coup mais cette réflexion renforça mon envie de ne pas capituler.
Je devins à cette époque un adepte des forums. Je m’appropriai une véritable culture concernant la calvitie et ses solutions. La greffe de cheveux commença à devenir un projet que je devais mener à son terme.
J’entrais en contact avec des médecins et cliniques, et je commençais à étudier de près la question.
En novembre 2006, âgé alors de 23 ans, je pris rendez-vous avec un nouveau dermatologue auquel je demandai me prescrire du dutastéride (Avodart) et du minoxidil 5%.
J’ignore quel aurait été l’état de ma chevelure sans ces traitements, mais je dois dire qu’une trêve toute relative se produisit à cette époque. Ce traitement m’accompagna pendant les quatre années qui suivirent.
À l’approche de la trentaine, les choses semblaient s’arranger. J’avais réussi à conserver l’essentiel de ma chevelure, je m’étais habitué à cette calvitie qui demeurait naissante depuis plusieurs années et en voyant les autres hommes autour de moi, je ne me trouvais pas trop mal loti. Gros avantage : mon vertex était resté intact.
Le dutastéride n’avait occasionné chez moi aucun effet indésirable mais je ne voulais pas jouer avec le feu trop longtemps. Je commençai à lever le pied avec la régularité militaire que je m’imposais et la calvitie recommença à gagner du terrain.
Première greffe
Cela faisait plus de cinq années que je me documentais sur la greffe. J’avais rencontré des praticiens, des patients ou candidats à la greffe, contacté d’autres et j’arrivais à un âge où ce pari n’était plus aussi risqué que quelques années plus tôt. Ma chute de cheveux évoluait lentement, ce qui me permettait d’avoir quelques perspectives.
J’avais d’ailleurs fini par couper ma très longue crinière au profit d’une coupe mi-longue. Mon souhait était de ne plus avoir à me préoccuper de toutes ces histoires de cheveux pendant bien longtemps.
Mon choix se porta alors sur le docteur Bruno Mousseigne. C’était un nom qui revenait souvent et il avait à son actif quelques réussites célèbres. De plus, à l’époque, il était totalement hors de question pour moi de me raser le crâne.
Je garde un bon souvenir de cette première greffe qui eut lieu le 19 juillet 2011, quelques semaines après mes 28 ans. J’avais reçu 1500 greffons, j’avais pu garder ma longueur, personne n’avait rien remarqué et les résultats étaient au rendez-vous quelques mois plus tard.
J’avais également recommencé les traitements pour quelques temps. Hélas, quelques années plus tard, je devais repasser sur le billard.
Deuxième greffe
La seconde greffe eut lieu le 21 octobre 2017. Même organisation, même praticien, même nombre de greffons. Le docteur était revenu sur des zones déjà greffées lors de la première intervention et qui avaient continué à se clairsemer au fil des années. Jusqu’à lors, mes deux premières greffes ne concernaient que la ligne frontale et les golfes. Le vertex, quant à lui, était encore préservé, malgré un affinement des cheveux dont j’étais le seul à pouvoir m’apercevoir.
Entre la deuxième et la troisième
Les années passèrent. Ma deuxième greffe me permit de gagner encore un peu de temps. J’avais encore recommencé mon traitement pour l’interrompre au bout de quelques mois et je gardais l’espoir qu’avec les années, ma chute de cheveux puisse définitivement s’arrêter. L’espoir fait vivre.
J’avais déjà fait deux greffes, pris des traitements, adapté ma coupe… et je n’étais toujours pas débarrassé du problème. Une troisième greffe ? Oui, mais à présent, j’avais d’autres dépenses bien plus importantes à honorer. Après tout, on se fait toute une histoire pour un simple problème de poils, pas vrai ?
Il fallait faire quelque chose. Mon vertex commençait à se déplumer et mon premier tiers frontal n’était plus qu’une vaste ruine. La poudre de fibres capillaires était devenue mon seul et unique cache-misère.
Mais alors… Quelle galère. Aléatoirement, je laissais repousser mes cheveux quelques mois puis je les faisais couper de nouveau. Au bout de quelques temps, je pouvais les attacher. La poudre faisant son œuvre, j’arrivais à donner le change mais… Ma queue de cheval était l’ombre de ce qu’elle était quelques années auparavant et selon les intempéries, c’était la cata.
Il fallait faire quelque chose. Se raser ? Hum, je n’en avais pas envie. Porter un complément capillaire ? Non, déjà qu’utiliser autant de poudre m’ennuie, alors porter des cheveux qui ne sont pas les miens.
Dans un élan de probable folie obsessionnelle, je me suis procuré tout le matériel de la greffe de cheveux avec pour ambition de me greffer moi-même. Oui, je suis allé très loin.
J’ai commencé à prélever quelques poils sur mes avant-bras afin de regarnir mes zones les plus clairsemées. J’y suis allé avec une extrême prudence : mes poils de bras ressemblent à mes cheveux. Ils sont clairs, raides et éclaircissent avec le soleil. Il s’agissait essentiellement d’un test qui s’est avéré plutôt concluant.
Je me suis ensuite procuré une caméra endoscopique et j’ai commencé à prélever des cheveux sur ma nuque. Mais très vite, je me suis heurté à une difficulté immense : l’ampleur du travail.
Faire ça chez soi, tout seul, ça demande énormément de temps. En une journée, j’arrivais à transférer un maximum d’une trentaine de poils et pour ce qui est des cheveux, le rendement était encore moindre.
Je déconseille de ce fait à qui que ce soit de se livrer à ce genre de projet digne d’un savant fou.
Je n’avais plus d’autre choix : une troisième greffe qui devrait être celle de la dernière chance.
Prise de contact avec Monsieur Cheveux
Alors que je scrutais des dizaines de vidéos et documentations diverses qui devaient me permettre de maîtriser la greffe « Do it Yourself », j’étais tombé sur la chaîne Monsieur Cheveux. C’était il y a presque trois ans. Je trouvais leurs vidéos d’une clarté et d’une transparence exemplaires. Étant moi-même déjà pas mal renseigné sur le sujet, il m’était offert de constater que les connaissances qu’ils diffusaient étaient conformes à ce que je savais déjà et elles m’offraient de nouvelles connaissances.
Après avoir renoncé au projet de me greffer moi-même, je m’étais résolu à recevoir une troisième greffe qui devait être conséquente. Je ne pouvais plus me contenter de recevoir 1500 greffons : il me fallait au moins le double. Par conséquent, pour des raisons financières, je devais me tourner vers l’étranger.
J’ai pensé à la Turquie. Autour de moi, j’entendais des personnes qui y étaient allées et qui étaient satisfaites. Mais le problème, c’est que si l’on y trouve le meilleur, on peut apparemment aussi tomber sur le pire.
Au mois de mai dernier, j’ai contacté Monsieur Cheveux. Je leur ai longuement détaillé ma demande et mon parcours dans un mail puis j’ai pris un rendez-vous téléphonique qui a eu lieu quelques jours plus tard.
Photos pré-op :
J’ai apprécié la considération qui était accordée à ma demande ; le membre de l’équipe qui m’a contacté avait très bien compris quelles étaient mes attentes et il avait étudié mon cas de près. L’opération se déroulerait sur deux jours pour un nombre de greffons se situant aux alentours des 3000 si ma zone donneuse le permettait encore.
Le prix annoncé était très correct : il s’agit d’un budget, mais celui-ci est tout à fait raisonnable en comparaison avec les tarifs français ou des pays voisins.
La seule chose dont il faut s’occuper soi-même est le billet d’avion. Il faut leur en envoyer une copie et Monsieur Cheveux s’occupe de tout le reste : le taxi, l’hôtel, le suivi avant, pendant et après l’opération.
Ma décision était prise. Je serais donc opéré à Athènes les 13 et 14 juillet 2022.
Arrivé à l’hôtel, j’ai déposé mes affaires et je suis allé manger un morceau dans un restaurant indien qui se trouvait à proximité (pourquoi manger grec dès le premier jour ?!).
Agréable contingence : des amis avaient choisi de partir en vacances à Athènes. Ils étaient au courant de ma démarche et cela les avait inspirés. J’ai passé la soirée avec eux.
Le lendemain, j’ai profité de mon unique journée complète pour visiter la ville. J’ai pu profiter de ces quelques jolis décors et monuments sous un soleil de plomb. Mon seul regret : ne pas pouvoir boire une bonne bière en contemplant l’Acropole ! Et oui, pas d’alcool avant et après une greffe…
Dernière journée avec des cheveux !
Après avoir envoyé quelques cartes postales et acheté des cadeaux pour mes proches, je me suis rentré via le métro. J’ai mangé un morceau et je me suis couché, prêt à être opéré le lendemain.
Jour 1 (mercredi 13 juillet 2022)
J’ai pris un bon petit déjeuner à l’hôtel et à 9h, le taxi m’attendait. Un autre patient était présent et cinq minutes plus tard, nous étions accueillis à la clinique par des membres de l’équipe Monsieur Cheveux avec lesquels j’étais déjà en contact depuis plusieurs jours. L’un d’entre eux avait été opéré moins de trois mois auparavant.
Ils avaient bien pris soin d’expliquer aux médecins le projet qui était le mien (l’un des membres de l’équipe est bilingue grec) et l’heure du rasage était arrivée.
Arf, je m’y étais préparé. Je savais que je ne pouvais y couper. J’avais les cheveux jusqu’aux épaules et en quelques coups de tondeuse, je me suis retrouvé tondu comme un mouton. Cela fait tout drôle ! Mais je m’y suis rapidement habitué, étrangement.
Mauvaise surprise : les prélèvements de mes deux premières interventions étaient assez visibles, ce qui posera problème si un jour je souhaite durablement garder la tête rasée (qui selon tout le monde ne me va pas si mal). Je ne reproche rien au docteur Mousseigne qui pratique avec brio le rasage patchy. Mais on peut s’apercevoir que les prélèvements de ma deuxième greffe avaient été concentrés sur les mêmes zones que pendant la première, ce qui laisse apparaître des bandes mitées. À la décharge du docteur parisien, le travail avait été si propre la première fois qu’il était difficile d’en voir les traces lors de la deuxième intervention, surtout sur cheveux longs. Mais il s’agit d’un fait dont il faut prendre conscience : le prélèvement ne sera jamais aussi homogène que sur un crâne rasé.
Autre remarque : une partie des prélèvements avaient été réalisés sur des zones qui appartiennent au vertex et qui étaient encore très fournies à l’époque, ce qui n’est plus d’actualité. Cela explique pourquoi j’ai pu perdre en densité sur des zones greffées. Cela pourrait s’apparenter à une erreur de stratégie mais paradoxalement, on y trouve deux avantages : d’une part cela a permis de préserver ma zone donneuse et d’autre part, lorsque ma chute de cheveux est devenue diffuse, j’ai pu conserver une certaine harmonie sur l’ensemble de ma chevelure.
Je suis allé m’installer, prêt à être opéré par deux médecins, deux jeunes femmes ; l’une chargée du prélèvement et l’autre de classer mes greffons. Le prélèvement a duré une paire d’heures. J’ai trouvé ça plutôt rapide et le punch motorisé y est certainement pour quelque chose. Aucune douleur, si ce n’est une sensation de picotement au moment de l’anesthésie.
Voici le compte rendu de la première journée :
1 cheveu : 405
2 cheveux : 980
3 cheveux : 595
4 cheveux : 82
5 cheveux : 1
Total : 2063 greffons soit 4483 cheveux
Ratio : 2,17 cheveux par greffon
Excellente nouvelle : alors que j’espérais pouvoir atteindre les 3000 greffons sur les deux jours d’intervention, nous en étions déjà à 2063 dès le premier jour !
Rapide pause de midi (moins d’une heure). Un sandwich m’a été apporté et c’était le moment de la réimplantation.
Une fois le travail terminé, le taxi m’a raccompagné à l’hôtel où j’ai commandé un repas qui m’a été livré très rapidement. Sans oublier le spray de solution saline, remis par la clinique, qu'il faut utiliser toutes les trente minutes pour asperger la zone greffée. Cela est à faire les trois premiers jours.
Jour 2 (jeudi 14 juillet 2022)
Même chose que pour le premier jour : arrivée à la clinique avec d’autres patients. Nous avons été accueillis par les mêmes membres de Monsieur Cheveux et David (celui que l’on voit sur toutes les vidéos) était là également.
J’ai été conduit à un autre étage que celui de la veille. Le même médecin que la veille a réalisé le prélèvement, sur les côtés cette fois. La jeune femme était cette fois-ci accompagnée d’une assistante.
Pause de midi, sandwich et on y retourne.
Le travail a cette fois-ci été concentré sur le vertex et un retour sur la ligne frontale a été effectué. En effet, la veille, un phénomène de pop-out avait pu se produire sur cette zone. Le travail a donc été étalé sur deux jours.
Compte rendu de la deuxième journée :
1 cheveu : 555
2 cheveux : 1023
3 cheveux : 262
4 cheveux : 3
5 cheveux : 0
Total : 1843 greffons soit 3399 cheveux
Ratio : 1,84 cheveux par greffon
Au total, j’ai reçu 3906 greffons. Ce nombre dépasse mes espérances. J’en espérais 3000 et lorsque j’avais envoyé mes photos à Monsieur Cheveux, le nombre de greffons pouvant être prélevés avait été estimé entre 2700 et 3000.
Ma zone donneuse est donc presque épuisée. Je pense qu’on pourrait encore y prélever entre 500 et 1000 greffons maximum. Alors pour l’avenir, si les choses devaient se gâter, j’envisage d’aller chercher ce qu’il me reste et d’y ajouter quelques poils de barbe.
Après l’intervention, retour à l’hôtel avec d’autres patients opérés ce jour-là. Nous avons d’ailleurs pu échanger et boire un verre (sans alcool) à l’hôtel.
J+1 (vendredi 15 juillet 2022)
Le taxi est venu me chercher à l’hôtel pour m’emmener à la clinique où les pansements ont été retirés et où l’on m’a fait mon premier shampoing sur la zone donneuse. J’en ai profité pour acheter sur place du finastéride en gel ainsi qu’un tube de shampoing et le taxi m’a conduit à l’aéroport. C’était le même chauffeur que lorsque je suis arrivé. Nous avons pu écouter de la très bonne musique sur la route ; malheureusement, je n’avais plus mes longs cheveux pour headbanger !
J'ai pris l'avion et je suis rentré. J'avais garé ma voiture dans un parking de l'aéroport ; je suis donc rentré chez moi tout seul.